Rise of the Ronin n’est pas un jeu facile à aborder, et écrire dessus même après plus d’une quarantaine d’heures de jeu n’est pas une mince affaire. Le jeu se cherche pendant de longues heures et semble proposer des nouveautés à tour de bras sans trop que l’on ne sache quoi en faire dans l’immédiat. Et il mettra un temps monstre à enfin savoir où il veut aller, tout un chapitre en fait. Tout un pan du jeu qui aura pris près d’une dizaine d’heures chez moi, tout dépendra de ce que vous faites dans l’open world.

Le voyage du Ronin qui ne sait pas vraiment où il va

Nioh et Wo Long Dynasty avaient des propositions identifiables du premier coup d'œil. Des action RPG typés souls like qui s’appuyaient sur un mélange d'éléments historiques et mythologiques pour créer leur univers. Rise of the Ronin lui, oublie la mythologie et s’ancre dans le réel, dans les années 1800 au Japon. Une époque déjà très chargée en histoire et surtout, d’une importance capitale pour le pays. Mais le studio veut aussi que l’on puisse avoir une certaine liberté, du moins, un semblant, en ajoutant une couche de fiction à tout ça. On suit alors l’histoire de deux Lames Jumelles, deux enfants sauvés de justesse dans leur jeunesse par un étrange groupuscule qui cherche à faire régner l’ordre dans le pays.

Après être passé par un créateur de personnages extrêmement bien fourni (le même que Wo Long Fallen Dynasty à quelques options près) et mis un visage sur nos deux bambins désormais adultes, on entame notre aventure. L’introduction est d’ailleurs très expéditive, juste là pour nous servir de phase de tutoriel.
Les enjeux nous sont jetés au visage sans trop d'explications et l’on terminera cette première heure de jeu par un “final” dont on cherchera encore le sens des heures plus tard. Nous voilà alors lâchés dans le monde ouvert avec un seul objectif sur la carte : rejoindre la première et unique ville de la région.

Rise of the ronin PS5 Test ©KiKiToès - Gameblog
Le feu sur les lames, c'est la grande classe ©KiKiToès - Gameblog

Une période historique passionnante...

À ce stade, Rise of the Ronin ne nous a encore rien dit, on sait juste que l’on recherche notre Jumelle que l’on a dû brutalement quitter après l’introduction. Et ce n’est qu’après une rencontre fortuite que l’on entrera dans le vif du sujet en croisant la route d’un certain Ryōma Sakamoto. Dans l’histoire japonaise, ce n’est ni plus ni moins qu’une véritable légende. Un héros pour beaucoup, qui aura un impact significatif sur l’avenir du Japon. Il est considéré comme celui qui a tout changé et grâce à qui le pays est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Rien que ça. On va donc revivre en grande partie tous les événements qui ont conduit le Japon à totalement changer d’ère aux côtés de celui qui aura aidé à tout bousculer, mais en incarnant une tierce personne qui n’a rien à faire ici et qui a ses propres intérêts.
Le résultat est malheureusement peu convaincant. Notre trame personnelle, on s’en fiche royalement et le studio ne sait tellement pas quoi en faire qu’il nous trimballe d’une mission à l’autre avec des prétextes ridicules. La mayonnaise ne prend pas un seul instant et dessert parfois totalement l’autre intrigue, ô combien plus passionnante : la division du Japon, son histoire, sa révolution.

Pourquoi ne pas pleinement épouser l’idée de faire un jeu profondément historique au lieu de faire du forcing en voulant insérer un personnage étranger au chausse-pied ? Un paradoxe lorsque l’on apprendra le contexte géopolitique de l’époque d’ailleurs. Team Ninja rate le coche malheureusement, et la narration en prend un coup. Notre avatar n’est finalement qu’une main armée. Pourtant, les développeurs tentent vraiment des choses, en nous offrant par exemple l’opportunité de faire des choix, de favoriser l’une des deux grandes factions qui déchirent le pays en deux, mais dans les faits, dans la mesure où le jeu suit l’Histoire, la vraie, on va rapidement se rendre compte que tout ça n’est que de la poudre aux yeux. Par conséquent, faire des choix n’a plus d’importance et on trouvera même ça lourdingue.

Rise of the ronin PS5 Test ©KiKiToès - Gameblog
La première grande ville du jeu ©KiKiToès - Gameblog

Mais quel dommage ! Le contexte est une mine d’or, ultra agréable à suivre en plus. Je n’ai pas la prétention d’être historien, mais le studio suit bel et bien la grande révolution de l’époque. Celle qui a conduit le Japon à s’ouvrir dans les années 1800 et qui l’a poussé à devenir le puissant pays qu’il est. Pour les besoins du jeu, il y a tout de même quelques dissonances, certains personnages ont des rôles différents, ou sont plus âgés, ou plus jeunes pour coller à la trame. La temporalité n’est également pas totalement respectée, mais dans les grandes lignes, on y est. On croisera la route de véritables légendes historiques de tous horizons, japonais, américains anglais et même français ! Certains seront d’ailleurs des héros jouables, des frères d'armes qui pourront nous accompagner en mission et avec lesquels on pourra tisser des liens.

La narration et la relation entre notre avatar et les personnages ont une place gigantesque dans Rise of the Ronin. Le jeu est même plus verbeux que tous les autres titres du studio réunis. Ça papote, parfois pour ne rien dire de vraiment intéressant, mais ça parle beaucoup. L’écriture n’est pas mauvaise, mais pas non plus des plus brillantes. Ca se suit très bien malgré tout, c‘est généreux, et on peut à tout moment consulter une encyclopédie, très riche, pour avoir des détails sur les événements et/ou les personnages. En revanche, le doublage, ce n’est pas ça. Le jeu est disponible en plusieurs langues, dont la nôtre.

On sera donc tenté de jouer en français, en anglais ou en japonais sur une production de ce genre, mais ce qu’on aurait aimé par-dessus tout, c’est surtout de pouvoir profiter d’une version “réaliste” qui collerait parfaitement au contexte historique et à la proposition du jeu. Que chaque peuple parle sa langue lors des cinématiques, ce qui serait le plus cohérent. Parce que voir un Japonais dire qu’il galère à parler anglais en parlant un anglais quasi parfait… on a du mal à y croire, tout comme voir des Américains discuter en japonais entre eux à l’ambassade… C’est d’autant plus bête qu’on peut entendre les PNJ parler leur langue si l’on tend l’oreille en se baladant en ville.

 Rise of the Ronin test PS5 ©KiKiToès - Gameblog
Il y a quand même une ambiance intéressante ©KiKiToès - Gameblog

Rise of the Ronin a bien du mal à démarrer

Rise of the Ronin nous met rapidement dans le bain, mais va curieusement mettre un peu de temps avant de devenir réellement prenant. La raison est très simple, sortie des missions principales et de leur contexte, les secondaires ne sont pas franchement passionnantes, quand bien même elles sont très utiles pour déverrouiller de nouveaux camarades avec lesquels on pourra justement partir en mission, ou des objets et postures très utiles au combat. Les activités annexes ne sont guère plus prenantes, puisque l’on va se contenter de ramener l’ordre dans des avant-postes ou des bourgades en liquidant tous les ennemis du secteur. Heureusement, les approches sont variées, on peut généralement attaquer comme bon nous semble.

On peut donc y aller franchement katana à la main, ou alors furtivement en tuant tout le monde méticuleusement en usant, pourquoi pas, du grappin pour atteindre les hauteurs facilement. Parmi les objectifs annexes, on pourra aussi aller tuer des ennemis puissants (fugitifs) qui sont d’ailleurs souvent dans les zones à risque que l’on doit libérer et enfin récupérer une tonne de collectibles (des chats, ou des photos par exemple). Classique, pour ne pas dire générique. L’exploration n'est pas vraiment passionnante et ce , même si l’on pourra compter sur un cheval à tout moment ou le fameux planeur, très rigide à l’usage. En revanche, elle récompense grandement, puisque chaque mission, action spécifique ou trésor découvert renforceront notre lien avec la région. On gagnera ainsi des récompenses spéciales en conséquence. Même chose d’ailleurs lorsque notre niveau et notre réputation de Ronin augmentera.

Rise of the Ronin test PS5 ©KiKiToès - Gameblog
Quand il veut, le jeu propose de jolies compositions ©KiKiToès - Gameblog

Outre des objets et de l’équipement, remplir des objectifs offrira également de l’expérience qui pourra par la suite être convertie en points de compétence. Ici, Team Ninja fait le choix judicieux de mélanger évolution de personnage classique et souls-like. Ça se traduit par deux ressources à glaner lorsque l’on fait des missions ou que l’on explore. De l’XP de personnages, impossible à perdre et qui renforcera notre héros, et du Karma, qui lui, comme l’expérience dans les souls-like, peut se perdre en cas de mort. Il faudra donc en emmagasiner au possible et le transformer en points de compétences. Avec, on s'achète de nouveaux coups, des capacités spéciales, et de nouveaux combos ou actions à réaliser en exploration ou en combat.

Et ça ne sera pas de trop, parce que le jeu fait vite mal, très mal. A partir du moment où vous choisissez le mode de difficulté normal, Rise of the Ronin devient assez exigeant. En mode difficile, c’est encore pire. Même si c’est peut-être moins compliqué qu’avec un Nioh ou un Wo Long avec le recul, le fait est qu’on ne pourra pas y aller les mains dans les poches, sans compter que les missions principales, les plus intéressantes, ont des niveaux recommandés. Vous l’avez compris, il va falloir grinder un peu, récupérer de l’équipement, monter de niveau et déverrouiller de précieuses compétences pour s’en tirer.

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Les intérieurs sont parfois réussis ©KiKiToès - Gameblog

Techniquement perfectible

Je ne vais pas vous mentir, on le fera souvent parce que c’est forcé. La progression est donc ralentie et les événements intéressants mettent du temps à venir. Là où la Team Ninja est maligne, c’est qu’elle nous force à voyager en mettant bien souvent les missions principales à l’autre bout de la région. En chemin, on tombera donc nez à nez avec les activités secondaires, limitant ainsi l’impression de faire du leveling forcé. Enfin, dernier problème, visuellement, Rise of the Ronin n’est clairement pas une invitation au voyage.

Ce n’est pas profondément vilain, mais c’est très classique, la direction artistique vise le réalisme en oubliant que parfois l’environnement est naturellement sublime. Les panoramas manquent de peps et d’inventivité, mais on n’est jamais vraiment émerveillé et ce même si la distance d’affichage est complètement dingue. En prime, techniquement, c’est très perfectible. On a bien deux modes de jeu, mais seul le mode performance est réellement jouable en réalité. En mode fidélité, le framerate tire la langue et on ne peut pas profiter pleinement du gameplay ultra nerveux et grisant, LE gros point fort de Rise of the Ronin. Enfin, en mode ray tracing, on profitera d’effets de lumière bien plus naturels, mais encore une fois, les performances vont prendre tarif. Pas rentable donc.

Et c’est sans compter que peu importe le mode, le jeu souffre de clipping, des textures peu folichonnes et des modélisations de personnages et/ou d’environnements peu flatteuses pour de la PS5. Alors, on aura bien le droit à quelques moments de poésie, des plans franchement beaux même, des couleurs chatoyantes ou des séquences qui prendront aux tripes grâce à leur cinématographie et leur mise en scène notamment, mais il faudra pour ça atteindre la seconde partie du jeu.

Avant ça, c'est un gros chapitre un peu moyen d’une bonne dizaine d’heures qui vous attend. Les développeurs ont plusieurs fois fait le parallèle entre leur jeu et Ghost of Tsushima, la référence dans le genre. Le fait est que, même si ce dernier est volontairement plus cinématographique et se présente presque comme une vision fantasmée de l'époque tant il se met en scène et multiplie les plans canons, Rise of the Ronin ne lui arrive pas à la cheville.

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On a le droit à des effets ultra stylés, mais c'est vite le foutoir ©KiKiToès - Gameblog

La seconde partie de Rise of the Ronin vaut le détour

Dans sa seconde partie, et la suivante, Rise of the Ronin est en revanche passionnant de bout en bout. Déjà, les nouveaux environnements sont bien plus dynamiques à explorer et les enjeux font que l’on se sent une bonne fois pour toutes impliqué. La trame personnelle de notre héros prend également une nouvelle dimension et on déverrouille aussi une option nous permettant de littéralement changer l'histoire (sur le papier malheureusement). Une petite rejouabilité qui nous fera découvrir une nouvelle facette de certaines missions, mais également les limites de cette fameuse liberté offerte par les développeurs.

Tous les chemins mènent à Rome, comme dirait l’autre. Quoi qu’il en soit, moi qui commençais à vouloir lâcher la manette, je me suis vu ne plus compter mes heures de jeu. Je voulais voir la suite, j'étais enfin happé, comme j’aurais aimé l’être dès le départ. Et même si les faiblesses ne disparaissent jamais jusqu’à la toute fin, le fait est qu'elles seront écrasées par tout le reste, et c’est tant mieux. Mais encore une fois, il est vraiment malheureux de constater que la mise en route du jeu soit aussi longue, puisque ça pourrait vraiment le desservir. Ça dépendra de chacun, mais si vous êtes comme moi refroidis au départ, donnez-lui sa chance. C’est dit.

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L'infiltration est une solution ©KiKiToès - Gameblog

Des combats absolument parfaits, intenses et exigeants

En revanche, le jeu de Team Ninja a un très gros atout : son gameplay. Un pur délice, brutal, sanglant, exigeant, palpitant et extrêmement nerveux. Le studio n’a plus ses preuves à faire dans le domaine, on le savait depuis un bon moment, mais avec ce nouveau jeu, il met la barre un poil plus haut. Déjà, on a le droit à un gameplay différent pour chaque arme et il y en a plus d’une dizaine. Sabres, doubles lames, épée lourde, katana, fusil, arc… c’est un festival. Mais en plus, il existe plusieurs postures pour chacune d'elles qui changent la manière dont il faudra aborder les combats.

Le katana par exemple, propose près d’une dizaine de postures différentes pour autant de façons de jouer. Le timing, les coups ou encore les dégâts varient d’une posture à l’autre. Il faudra par ailleurs régulièrement en changer puisque chaque façon de se battre a ses forces et faiblesses et peuvent soit vous donner l'avantage lors d’un combat, ou au contraire le perdre. On pourra justement équiper trois postures pour chaque arme et en changer à la volée, tout comme vous pourrez passer d’une arme à une autre d’ailleurs. Un système de parade et d’esquive calqué sur celui de Wo Long viendra compléter le tout.

L’endurance, ici le Ki, est une fois encore la ressource indispensable pour attaquer ou se défendre. Une jauge vide étant synonyme d’étourdissement, il faudra avoir l’œil constamment dessus, et s’assurer d'épuiser celle des adversaires. Les action-RPG sont très nombreux, les beat’em all aussi, mais j’ai rarement vu un mariage aussi efficace que celui de Rise of the Ronin. Le gameplay est abordable, mais profond, pour ne pas dire complexe. Et si l’on se perdra souvent dans le mappage de touches en voulant changer d’armes et de posture par exemple, on se surprendra rapidement à le faire de manière extrêmement fluide et ce même en plein combo. Ça devient alors extrêmement grisant d’autant que la chorégraphie des combats est encore une fois incroyable, bien que moins aérienne que Wo Long Dynasty.

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Les combats sont véritablement intenses et rendent super bien à l'écran ©KiKiToès - Gameblog

Grâce à ce gameplay extrêmement prenant, Rise of the Ronin arrive à captiver toute notre attention dès que l’on croise les ennemis, même si l’exploration ou la course entre les points d'intérêts de la carte nous endort. Le bestiaire n’a rien de bien grandiloquent, puisqu’on se farcira principalement des soldats quand ce ne sont pas des animaux sauvages. Quelques Élites sont bien entendu de la partie, mais le jeu reste très sage, contexte historique et “réel” oblige. Pas de démons donc, mais quelques montagnes de muscles quand même. Les boss quant à eux ne seront peut-être pas visuellement impressionnants, mais ils vous en feront voir de toutes les couleurs. On notera même quelques pics de difficulté inattendus au sein d’une même mission d’ailleurs, à sa toute fin lorsqu’il faudra par exemple se défaire de deux ennemis retors en même temps.

Mais rien d’insurmontable pour autant, en revanche là où c’est gênant, c’est lorsqu’on a près de 5 personnages qui se battent en même temps. Lors de certaines missions, on peut jouer en coopération avec deux autres camarades, en ligne (mais je n’ai pas eu l'occasion de tester la fonctionnalité) ou contrôlées par l’IA. On est alors accompagné de camarades rencontrés au cours de l’histoire qui se battent à nos côtés avec leur style de jeu et leurs compétences. Il sera même possible de les contrôler.

Le souci, c’est que quand on affronte un ou deux boss par exemple, qu’eux aussi font des compétences spéciales et des effets pyrotechniques, la lecture des combats devient très difficile. Mourir parce qu'on rate une parade est une chose, mais se faire tuer parce qu'une explosion a caché l’animation d’un coup d'épée, ça rend dingue. Globalement, l’IA de nos compagnons n’est pas mauvaise, ils savent attaquer et se défendre ou utiliser leurs compétences au besoin, mais pour peu que tout s'enchaîne, c’est la cata. C’est d’autant plus vrai que les animations sont très détaillées, que les effets (flou, sang, étincelles) sont nombreux et que le jeu est extrêmement nerveux, comme les dernières productions du studio.

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Même à mains nues ont fait le ménage et les combats sont réussis ©KiKiToès - Gameblog

Les vieux démons de la Team Ninja

Malheureusement, Rise of the Ronin récupère aussi les mauvaises habitudes des derniers titres estampillés Team Ninja. Par exemple, attendez-vous à être littéralement enseveli d’objets. Il y en a partout, partout et encore partout. Il n’est pas rare d’avoir plus d’une centaine de pièces d’équipement sur soi par exemple, toutes dotées de statistiques différentes qui plus est, même si elles sont identiques. Les joies de l’aléatoire. Là-dessus, Rise of the Ronin se rapproche davantage de Nioh que de Wo Long. Mais comme les deux, c’est une pluie de butin. Heureusement, il existe des options pour démanteler d’office ou revendre le surplus qu’on ne souhaite pas, mais même avec ça, c’est souvent trop. Les férus de stats seront aux anges, mais pour les autres, il faudra faire avec. Heureusement, même si les menus ne sont pas hyper gracieux, ça reste plutôt lisible dans l’ensemble.

Outre les stats, l’équipement changera aussi l'apparence de notre personnage, mais que la fashion police se calme. À tout moment, il sera impossible de verrouiller des sets personnalisés pour ne plus jamais changer de vêtement. Un tour dans notre planque et le tour est joué. On pourra même se créer des tenues complètes avec les pièces d’équipement récupérées durant nos voyages, même chose pour les armes. Comme ça, vous pourrez toujours avoir la classe, même si les stats vous obligent à porter un affreux casque de paysan.

Des fonctionnalités comme ça, Rise of the Ronin en a des tas, des tonnes même. Capture et location de chats, photos à prendre un peu partout pour gagner des récompenses, objectifs spéciaux à remplir pour gratter quelques objets de collection… La proposition est généreuse, mais l’on s’y perd rapidement d’autant qu’il n’y a rien de véritablement transcendant et encore moins d’important.

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Là, elle a les nerfs ©KiKiToès - Gameblog